« Au départ au sein de la BU nous étions plutôt bloqués en nous disant : nous devons trouver une solution par nous-mêmes et sur notre propre périmètre… Nous avions donc un enjeu fort de remise en cause, un chemin qu’il nous fallait emprunter, avec le développement de l’entreprise à l’international et l’élargissement du spectre des activités confiées aux équipes de la BU »

Après une phase de retournement réussi avec un retour à l’équilibre dès 2016, INDRA a ouvert une nouvelle phase de croissance avec une ambition élevée et de multiples enjeux : lancement de nouvelles activités, évolution du business model, digitalisation, internationalisation, changements organisationnels, … Sous la houlette de son Directeur Général, Loïc Bey-Rozet, les objectifs de croissance et de performance sont au rendez-vous.

Dans ce contexte la business unit « Re-Source » occupait une place spécifique : à la fois Direction de l’Ingénierie pour l’ensemble d’INDRA, et BU à part entière avec l’enjeu d’améliorer sa profitabilité. A ce double titre « Re-Source » était au cœur du système et de la création de valeur d’INDRA, avec un enjeu fort de changement. Enaxion a eu l’honneur d’y contribuer durant une période décisive. Olivier Gaudeau, Directeur de Re-Source, Laetitia Vaugelade, DRH, et Delphine Le Caron, DAF, témoignent et partagent des enseignements qui vous intéresseront.

Quel était votre enjeu lorsque vous avez consulté Enaxion ?

Olivier : Re-source Engineering Solutions est une somme de métiers et de compétences qui font un tout, un peu à part dans la société INDRA. On pensait pouvoir continuer à se débrouiller seul dans notre coin, pouvoir faire quelque chose qui soit abouti et profitable de cette manière. Je pense que notre enjeu a été d’abord de reconnaitre entre nous qu’on ne pouvait pas continuer comme ça avec le développement de l’entreprise notamment à l’International, l’élargissement du spectre des activités confiées aux équipes de la BU, les enjeux d’image qui commençaient à se dégrader. Notre BU avait besoin de renforts qu’ils soient internes ou externes, mais pour autant ce n’était pas forcément la façon dont on travaillait à l’époque.  Nous avions besoin aussi d’accepter une modification d’organisation. Au départ, nous étions plutôt bloqués là-dessus en nous disant : « nous devons trouver une solution par nous-mêmes et sur notre propre périmètre » ou « il faut se renforcer, recruter de nouveaux collaborateurs au sein même de la BU ». Mais sans savoir réellement comment il serait opportun de fonctionner demain, quelles étaient les bonnes interactions et synergies en interne.

Nous avions donc un enjeu fort de remise en cause, un chemin qu’il nous fallait emprunter, moi en premier mais également tous les autres membres de l’entité.

Laetitia : Pour moi, l’enjeu était vraiment de prendre du recul, d’analyser tous ensemble, faire prendre conscience aux équipes le chemin à parcourir, de poser et partager les objectifs, et leur permettre de retrouver de la sérénité pour être plus efficace. Dès la proposition, j’ai clairement vu qu’Enaxion n’était pas dans une approche théorique, pas dans la rédaction d’un rapport de plus !

Delphine : On s’est beaucoup posé la question de l’existence même d’une Business Unit à part entière. L’enjeu était fort pour l’ensemble d’Indra mais on réfléchissait au « vertical », on oubliait l’horizontal. Il fallait vraiment arriver à voir comment on pouvait jouer le vertical (l’activité globale de services autour de l’Ingénierie) et l’horizontal (l’activité de support & de R&D) et le gérer de façon opérationnelle avec toutes les équipes d’INDRA. 

Dès la proposition, j’ai clairement vu qu’Enaxion n’était pas dans une approche théorique, pas dans la rédaction d’un rapport de plus !

Quels ont été les éléments particuliers dans la proposition, ou plus largement dans l’approche, qui ont retenu votre attention et motivé votre choix de travailler avec Enaxion ?

Olivier : J’ai clairement vu que vous n’étiez pas dans une approche théorique, pas dans la rédaction d’un rapport de plus ! La façon dont vous avez construit et présenté votre offre et nos échanges à ce moment-là me l’ont vraiment fait sentir. Pour moi, la façon de faire d’Enaxion, c’est d’être actif et participatif à nos côtés. Nous allions co-construire ensemble les solutions et les évolutions à apporter.

Laetitia : Dans le cahier des charges initial, Olivier voulait plutôt avoir une analyse du marché, il cherchait à confirmer ce qu’il savait. Et c’est vraiment lors des entretiens avec vous deux, associés d’Enaxion, que tu as changé ta démarche.

Olivier : C’est vrai. En fait, je me suis rendu compte que nous avions plutôt besoin de structurer une démarche et que les changements, nous seuls devions les réaliser.

Enaxion a apporté une double capacité :  la capacité d’une analyse opérationnelle et concrète, et en même temps la partie accompagnement humain, l’accompagnement au changement.

Delphine : En fait Enaxion a une apporté une double capacité :  la capacité d’une analyse opérationnelle et concrète, et en même temps la partie accompagnement humain, l’accompagnement au changement : c’est ce que l’on cherchait.

Quels ont été les éléments particuliers dans la proposition, ou plus largement dans l’approche, qui ont retenu votre attention et motivé votre choix de travailler avec Enaxion ?

Olivier : J’ai clairement vu que vous n’étiez pas dans une approche théorique, pas dans la rédaction d’un rapport de plus ! La façon dont vous avez construit et présenté votre offre et nos échanges à ce moment-là me l’ont vraiment fait sentir. Pour moi, la façon de faire d’Enaxion, c’est d’être actif et participatif à nos côtés. Nous allions co-construire ensemble les solutions et les évolutions à apporter.

Laetitia : Dans le cahier des charges initial, Olivier voulait plutôt avoir une analyse du marché, il cherchait à confirmer ce qu’il savait. Et c’est vraiment lors des entretiens avec vous deux, associés d’Enaxion, que tu as changé ta démarche.

Olivier : C’est vrai. En fait, je me suis rendu compte que nous avions plutôt besoin de structurer une démarche et que les changements, nous seuls devions les réaliser.

Enaxion a apporté une double capacité :  la capacité d’une analyse opérationnelle et concrète, et en même temps la partie accompagnement humain, l’accompagnement au changement.

Delphine : En fait Enaxion a une apporté une double capacité :  la capacité d’une analyse opérationnelle et concrète, et en même temps la partie accompagnement humain, l’accompagnement au changement : c’est ce que l’on cherchait.

Enaxion a apporté une double capacité :  la capacité d’une analyse opérationnelle et concrète, et en même temps la partie accompagnement humain, l’accompagnement au changement.

Quels ont été les apports majeurs ou distinctifs d’Enaxion au cours de cette mission ?

Olivier : Je vois d’abord la première étape qui consistait à faire cette photo et ce diagnostic, avec des mots choisis. Cela a bien mis en exergue le problème sans créer de défiance en interne grâce à la façon dont vous l’avez mené. J’ai trouvé que c’était une réussite en comparaison avec le style audit et inquisiteur d’autres cabinets de conseil que j’ai pratiqués. En tous les cas la façon dont vous vous y prenez a donné confiance. Vous êtes particulièrement doués pour que les gens s’ouvrent aux sujets difficiles et construisent, en gérant aussi des allers-retours avec le DG, et en me remontant les vraies problématiques. Vraiment un bon travail, très utile, qui permet de ne pas perdre les uns et les autres.

Laetitia : Moi j’ai bien aimé le mot « cornaquer » dans votre approche. Vous nous avez alertés au bon moment, vous nous avez souvent rappelés à l’ordre, vous avez pointé du doigt les points durs. Cela nous a poussés à avancer, sans être directif. Pour moi c’est que nous avons établi une relation de partenaires. Il y a eu de l’apport méthodologique et puis on a senti qu’il y avait une prise de conscience que les seuls outils internes ne suffiraient pas.

 

Vous êtes particulièrement doués pour que les gens s’ouvrent aux sujets difficiles et construisent, en gérant aussi des allers-retours avec le Directeur Général, et en remontant les vraies problématiques.

Quels ont été les moments clés dans le déroulement ?

Olivier: La façon dont on a choisi les chantiers et la façon dont ils ont été effectivement « cornaqués ». On ne s’est pas planté sur le choix des transformations à mener. Mes équipes m’ont dit avoir énormément appris : ils ont été impliqués dans le dossier et ça a été vraiment positif. Ils auraient aimé y passer plus de temps, c’est le seul bémol qui m’a chagriné dans cette phase-là. On aurait pu aller un peu plus loin.

Les moments que j’ai eus avec l’un de vous en coaching ont été également importants. C’est vraiment très important d’avoir une phase d’échange en dehors de l’entreprise, avec un tiers externe qui ne porte pas de jugement sur la façon dont ça se passe en interne.

 Delphine : Et les photos que vous avez choisies de nous présenter dans le diagnostic, elles ont été des révélateurs forts. Au final cela a permis que des mots soient mis sur les problèmes et pour les équipes cela a été une étape majeure et nécessaire pour imaginer changer. Le fait que vous ayez fait une présentation à 3 niveaux différents de l’entreprise – à nous trois, au DG, aux équipes – c’était très bien structuré et cela a permis d’amener les informations de façon sereine et claire. Les ateliers et les choix des personnes ont donné le goût du travail en transverse et la conscience que chacun peut s’apporter mutuellement et chacun dans sa spécialité.

Laetitia: J’ai trouvé très bien aussi la bonne répartition dans le temps passé entre le pilotage de la mission avec nous, et le travail opérationnel en mode projet avec les équipes sur les chantiers.

Nous avons établi une relation de partenaires. On ne s’est pas planté sur le choix des transformations à mener.

Quels autres bénéfices avez-vous pu constater ?

Olivier : Nous en voyons plusieurs et durables : impulser le matriciel, grandir en méthodologie, créer et lancer des chantiers, entrer dans l’action, se centrer sur des sujets importants.

Laetitia: Pour moi cette mission a été un accélérateur sur la prise de décision de changement d’organisation. Je pense qu’avec Enaxion, nous avons pu aller plus loin dans les discussions et sans heurt. Maintenant qu’on en parle, c’est presque naturel : pourquoi on ne l’a pas fait avant ?

Delphine : Tout n’est pas réglé, il y a encore un effet « rattrapage du passé » mais nous abordons maintenant la suite avec beaucoup plus de sérénité, c’est un énorme pas et « ouf » de soulagement.

Cela a été une étape majeure et nécessaire pour imaginer changer. Vous apportez vraiment la partie stratégique en même temps que la partie coaching

Quels seraient les points à améliorer ? Quels conseils donneriez-vous à Enaxion ?

 Olivier : Donner des conseils à Enaxion, je ne sais pas faire … Les points à améliorer : peut-être passer un peu plus de temps en coaching individuel.

Comment présenteriez-vous Enaxion à d’autres dirigeants ?

 Olivier : Vous avez aidé à aligner les planètes. Enaxion est un cabinet qui met en place la co-construction et qui nous rend acteur de nos décisions. Vous nous aidez dans le cheminement.

Laetitia : Votre force : être accélérateur de prise de décision sans heurt en arrivant à fédérer autour de cette prise de décision. Je trouvais qu’Enaxion était positionné très RH en regardant votre site internet, mais pas du tout.

Delphine : Moi je suis contente car nous n’avions jamais travaillé ensemble et c’est moi qui ai poussé pour Enaxion en interne. J’imaginais et j’avais eu échos de ce que vous pourriez apporter. Et vous l’avez vraiment apporté, je suis contente : vous apportez vraiment la partie stratégique en même temps que la partie coaching. Et avoir les deux est vraiment indispensable quand on est à ce niveau-là. Les cabinets de conseil qui font de super diagnostic et de la stratégie et ne gèrent pas l’humain, ça ne permet pas d’avancer concrètement. Vous, vous avez les deux.

La force d’Enaxion : être accélérateur de prise de décision, sans heurt,  en arrivant à fédérer autour de cette prise de décision

Recommanderiez-vous Enaxion à d’autres dirigeants ?

Olivier : Oui c’est clair.  

Laetitia et Delphine  : Oui.

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Olivier Gaudeau
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Laetitia Vaugelade
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Delphine Lecaron

INDRA est le premier acteur du recyclage automobile en France. Créé en 1985, INDRA couvre aujourd’hui les 360° du recyclage automobile avec comme champs principaux d’activités : le sourcing de véhicules hors d’usage, la déconstruction et le recyclage, l’engineering, la gestion de réseau, la commercialisation de pièces d’occasion et de matières issues du recyclage. INDRA, détenu à 50-50 par Renault Environnement et Suez Recyclage et Valorisation, a réussi son retournement au cours des dernières années avec un retour à l’équilibre depuis 2016 puis une croissance en forte accélération sous la houlette de son Directeur Général : Loïc Bey-Rozet. Re-source Engineering Solutions est une Business Unit d’INDRA regroupant les activités d’Ingénierie, de R&D et de Vente de Solutions de Recyclage